Article Logiciels à la demande : les raisons d’un succès
Par null / 8 Jul 2019 / Sujets: Services SaaS Achats Software
Par null / 8 Jul 2019 / Sujets: Services SaaS Achats Software
Pour mesurer leur efficacité opérationnelle, les entreprises ont tendance à se concentrer non pas sur les processus, mais sur les résultats : volumes de fabrication, délais d’exécution, chiffres de vente, etc.
Elles négligent ainsi les activités moins visibles, comme l’approvisionnement. Or, leur productivité et leur chiffre d’affaires augmenteraient considérablement si elles dotaient leurs employés des outils appropriés, au bon moment et au juste prix.
Selon le rapport 2019 Insight Intelligent Technology Index, chez les professionnels des TI qui jugent que leur chaîne d’approvisionnement n’est pas optimale, 63 % estiment qu’une amélioration dans ce domaine se répercuterait sur l’efficacité globale de la main-d’œuvre.
Ce constat n’a rien de surprenant quand on sait que la technologie occupe une place croissante dans le monde du travail, tous secteurs confondus, et que par conséquent, les outils technologiques sont de plus en plus indispensables aux employés.
Les logiciels ne font pas exception, et pour les professionnels de l’approvisionnement, leur gestion est de plus en plus complexe, tant sur le plan de la budgétisation que de la sécurité, de la conformité et de la mise en œuvre.
C’est pourquoi les systèmes par abonnement et les services SaaS (logiciels à la demande), en promettant de simplifier la gestion des logiciels et d’en réduire les frais, suscitent un intérêt croissant. Mais l’éventail des prix et des options de mise en œuvre est si large que, pour les entreprises, il peut être difficile de prédire l’effet que ces services auront sur les activités.
Nécessaires de rasage, repas préparés, vêtements, jouets pour chiens, bâtons de golf : les abonnements sont à la mode. Mais ce modèle d’affaires à revenu récurrent n’est pas nouveau.
Il fait en effet son apparition dès l’invention du journal, qui suit de peu celle de l’imprimerie. Des magazines au téléphone et de la télévision à l’Internet, il prend de l’expansion à mesure que la technologie progresse.
Il finit par s’introduire dans le milieu des médias numériques, où il est d’abord popularisé par des compagnies comme Netflix.[U1] Pratique et économique, il séduit rapidement d’autres prestataires de services numériques, de la musique aux logiciels.
Les logiciels, que l’on pouvait uniquement se procurer en achetant au comptant des produits tangibles, passent d’abord au téléchargement direct, puis aux licences par abonnement. Les utilisateurs sont désormais libres de payer des frais mensuels ou annuels, et pour les professionnels, l’approvisionnement est devenu plus simple et plus abordable.
Malgré ses options et sa structure de prix intéressantes, le modèle par abonnement n’a pas que des avantages.
Par exemple, les applications devant être installées et gérées sur place, le client est obligé d’effectuer régulièrement des mises à jour manuelles pour profiter des améliorations et des correctifs de sécurité de son produit. Dans un monde en perpétuelle mutation, où les cybermenaces sont la seule constante, la gestion des licences logicielles peut rapidement devenir pesante.
Face à ce problème, les fournisseurs de logiciels renforcent les deux principaux avantages du modèle par abonnement : la commodité et les économies. C’est ainsi que naît le système SaaS.
Dans le cadre du SaaS, les éditeurs (ou des tiers) placent les logiciels dans le nuage, où les utilisateurs y accèdent à l’aide d’une simple connexion Internet. Plus besoin d’installer le produit sur place, ce qui réduit et les frais d’achat, et la charge de gestion de l’équipe des TI.
Alors que les licences à perpétuité se vendent généralement très cher, la plupart des solutions SaaS sont abordables, ce qui met à la portée des petites entreprises et des travailleurs autonomes les logiciels puissants jadis réservés aux grandes sociétés.
Autres avantages, le budget de l’utilisateur est plus facile à prévoir, et ses investissements logiciels produisent un rendement plus rapidement, car ils sont classés non plus comme dépenses en capital, mais comme dépenses opérationnelles.
Le modèle SaaS diminue enfin le risque financier, car l’utilisateur peut annuler son abonnement quand bon lui semble. Cette flexibilité a le double avantage d’encourager les consommateurs à essayer les logiciels, et les concepteurs, à améliorer constamment leurs produits.
En plus des économies sur les coûts, le modèle SaaS offre des avantages considérables sur le plan de la gestion, tant pour les professionnels des TI et de l’approvisionnement que pour les non-spécialistes. En effet, puisque ces applications sont hébergées par le fournisseur, les mises à jour et les correctifs de sécurité se déploient automatiquement : plus besoin d’interventions manuelles, et les utilisateurs ont toujours accès aux nouvelles fonctionnalités.
Et parce que ces outils sont infonuagiques, ils améliorent la productivité et la mobilité des employés en leur donnant accès aux programmes et aux fichiers dont ils ont besoin sur n’importe quel appareil connecté à Internet.
Le modèle SaaS améliore enfin l’extensibilité verticale des systèmes, puisqu’il devient facile d’ajouter et d’annuler des licences en fonction des besoins.
L’avenir appartient au modèle SaaS, même si tous les fournisseurs de logiciels ne l’ont pas encore adopté. C’est ce qu’a démontré Adobe, l’éditeur de logiciels créatifs, qui a fait œuvre de pionnier dans ce domaine en lançant son programme VIP (Value Incentive Plan), une formule parallèle aux licences à perpétuité qui permet aux utilisateurs d’accéder à Creative Cloud et à Acrobat DC à la demande. Ce programme est un exemple édifiant des gains de temps et d’argent que produit le SaaS.
Grâce au programme VIP, les entreprises achètent et attribuent leurs licences non plus à date fixe, mais selon les besoins, et font un maximum d’économies en profitant de ristournes sur les abonnements de un, deux et trois ans. En plus, grâce à la souplesse des conditions d’utilisation, les administrateurs peuvent synchroniser les dates de renouvellement, pour une efficacité accrue et des budgets plus prévisibles.
La plateforme VIP comprend un tableau de bord central qui permet au client non seulement de visualiser ses logiciels activés, comme beaucoup de solutions SaaS, mais aussi de profiter jour et nuit d’une assistance technique de pointe.
À partir de ce tableau de bord, les équipes des TI et de l’approvisionnement peuvent personnaliser leurs progiciels, attribuer et libérer les licences et vérifier les mises à jour automatiques en clin d’œil. Le programme simplifie ainsi les processus, garantit la sécurité et la conformité en tout temps et élimine les temps d’arrêt dus aux licences échues.
Grâce à ses avantages financiers, sa facilité de gestion et son extensibilité, le modèle SaaS se répand rapidement sur le marché. Mais avant de l’adopter, les entreprises ont intérêt à en considérer soigneusement tous les aspects.
En effet, d’une part, les vérifications de conformité des licences sont plus fréquentes dans le cadre de ce modèle, et plus coûteuses quand des problèmes sont détectés. Or, si les solutions s’accompagnent souvent d’un tableau de bord, celui-ci n’est pas toujours aussi facile d’emploi que celui du programme VIP.
D’autre part, même quand le tableau de bord offre une vue complète des logiciels utilisés, l’entreprise a parfois de la difficulté à gérer simultanément toutes ses applications. Ce problème, heureusement, peut se régler par l’installation d’un intégrateur de systèmes comme celui d’Insight.
Pour éviter les vérifications, les amendes et les suspensions d’accès aux logiciels dont vous avez besoin, choisissez soigneusement votre partenaire en matière de TI. Le fournisseur idéal sera celui qui vous proposera un outil de gestion des actifs complet dans lequel vous pourrez contrôler toutes vos licences et tous vos fournisseurs.